Timide

La timidité.

Sujet délicat.

Que va-t-on penser de moi?

Là encore le "moi" est au coeur du problème.

C'est un gros manque de confiance en soi.

La timidité est mal comprise, parfois prise pour de la bêtise ou de la froideur.

Alors qu'on a juste besoin de temps pour s'acclimater.

Pour se sentir en sécurité, pour s'ouvrir, pour oser sourire, pour montrer qui l'on est.

Ma timidité m'a handicapé.

Pas tant que ça mais c'est un fardeau.

Je lutte contre elle et suis, ma foi, assez fier des progrès.

Regarder les gens dans les yeux n'est plus un supplice.

Ça n'est pas naturel et ça ne le sera sans doute jamais mais j'y arrive.

On reste timide à vie.

On apprend juste à vivre avec, à la contourner mais on reste toujours ce petit garçon timide.

l'enfance

La mienne a-t-elle été heureuse? Sans doute. Peut être. Qu'en sais je? Protégée en tous cas. A la campagne, donc relativement sereine.

Étais je heureux? Peut être sans le savoir.

Quels souvenirs en ai je? Des jeux avec mes soeurs, l'école que je n'appréciais pas plus que ça. Les dessins animés à la télé. Les repas de famille. Ma chambre dans la chaumière. Étant timide je n'avais pas beaucoup d'amis. J'étais assez solitaire, pas renfermé sur moi mais j'ai toujours aimé avoir du temps pour moi, seul, pour réfléchir.

De l'enfance, j'ai des valeurs, venues de mon éducation. J'ai aussi des souvenirs de vacances, de découverte.

Je crois que globalement mon enfance a été heureuse.

mother nature

La pluie. Retour sur la pluie. Pourquoi la météo nous influence-t-elle autant? J'aime des journées ensoleillées. La pluie c'est bien mais trop c'est trop. Juste un peu. Avec un peu de vent. Au bord de la mer. Avec seulement les éléments. Communion du corps avec la nature. C'est nécessaire. Vital. Et on l'oublie un peu trop souvent, voilà pourquoi on n'est pas bien. On oublie trop souvent la nature. L'originelle. Celle d'où l'on vient. La mère nourricière. Elle est difficile à trouver. L'Homme a mis son empreinte partout. Il a tout salopé. Quel ingrat! Il tue la mère. Ça ne peut donc pas aller bien. Elle va se venger, se rebiffer. Tuer son petit? Non, sûrement pas. Mais lui faire peur. Très peur. Loin. Près des limites. A la hauteur de ce qu'on lui inflige. On ne pourra pas dire qu'on n'est pas prévenu!

vous avez dit mystique?

Les abbayes. Voilà qui me fascine. Troublant. Ces murs me hantent. La promiscuité des hommes entre eux. Même pas. Je ne les vois pas comme un lupanar. Pourtant c'en était. Je m'en fous. Non, c'est autre chose. Dieu? Peut être. Je pense que s'il est bien quelque part, c'est là. Pourquoi là? Je ne sais pas. Il y est, c'est tout. Du moins, on peut l'y trouver. Il nous y attend. Pas uniquement là bien sûr. Mais là, dans ces murs, on est plus ouvert à Lui. Plus près que jamais. On peut le sentir, le toucher. On flirte avec Lui. Certains, certaines l'épousent. Oui mais le flirt a ses avantages. On est libre. Lui et nous. Il est en nous de toute façon. Le coeur, l'âme...Qu'importe. Il y est, c'est tout. Chacun Le vit à sa façon.

Je sais qu'Il est avec moi chaque jour, partout. Je Le délaisse parfois. Je n'y prête pas attention. Dans les abbayes, les églises, je Le retrouve. Un signe? Non, une présence. Un souffle. Il me rassure, me dit "Je suis là, continue". Il me le dit autre part mais je ne L'entends pas toujours.

la famille

La famille. Elle prend beaucoup de place. Un repère. Solide. Un roc. Un réseau de racines souterrain. J'y prends pied. Je m'y appuie. C'est mon terreau. Mes valeurs. Ce que je suis. Parfois des heurts. Souvent du bonheur. Une épaule, une oreille. Là, toujours.

Mon Coeur

Que faire sans lui? Rien. Se laisser mourir. Vivre, oui. Mais mourir. A l'intérieur du coeur. J'ai la chance d'avoir rencontré mon âme soeur. L'Autre. The only one. Personne d'autre. Il représente tout. La vie, l'amour, la mort. Dans ses bras je ne suis plus rien. Ou plutôt, si, je suis tout. Je me sens aimé, désiré. Ce bonheur là, on n'en parle pas, on le vit. Intensément. Passionnément. Longtemps.

me and i

J'aime regarder la pluie tomber. La plupart des gens cherche la chaleur, va se dorer la pilule au soleil, comme on dit. Et bien, moi, non. Suis je pour autant anormal? Je ne sais. La pluie me rassure. Je fuis la chaleur. J'aime les paysages verts, humides - enfin un peu, pas trop. Les cocotiers? Très peu pour moi. Je les laisse à qui les veut.

Aimer la pluie est il un signe de mélancolie, de caractère triste voire ennuyeux? Peut être. Je ne pense pas être triste. Réaliste, oui, ça c'est vrai. Donc forcément un peu triste...

premier message

Bienvenue à tous les curieux! J'essayerai d'alimenter ce blog le plus régulierement possible. Pourquoi un blog? Pour vous livrer mes pensées, les laisser s'échapper... N'hésitez pas à me faire partager les vôtres et à me dire ce que vous pensez de ce blog. Toutes les suggestions seront les bienvenues. Je vous embrasse.